L’on se souvient encore de l’affaire K-Energie-Gate qui avait défrayé la chronique avec pour protagonistes Ibrahima Kassus Dioubaté et Sam Alexandre ZORMATI, et son cortège de feuillton judiciaire sans fin.
Ce dossier extraordinaire avait pourtant fait couler beaucoup de salives au sein de la presse nationale. Pour la petite histoire, Ibrahima Kassus DIOUBATE criant à l’escroquerie et se disait être l’actionnaire majoritaire dans la société K-Energie et propriétaire des trois (03) Centrales (1403, 1404 et 1405) sises au quartier Coronthie dans la Commune urbaine de Kaloum (Conakry).
M. DIOUBATE accusait également Sam Alexandre ZORMATI d’avoir détourné les centrales appartenant à la société K-Energie sous la complicité et l’aide de certains Ministres de la République proche du président déchu, le Professeur Alpha Condé. Pour se donner la force, le sieur va porter plainte contre monsieur Zormati au niveau des instances juridiques de la Guinée pour donner force à la loi.
Saisie de l’affaire, la Justice guinéenne rendra son verdict dans le jugement numéro 129 du TPI-Kaloum où Sam Alexandre Zormati fut condamné à plus de 2 ans d’emprisonnement ferme et un un mandat d’arrêt à été décerné contre Sam Alexdre Zormati à cet effet.
Aux nouvelles autorités de prendre des mesures urgentes pour éviter qu’elles ne soient les prochaines victimes du réseau mafieux qui a longtemps fait des saignées financières au detriment du peuple guinéen. Conscient de la condamnation de Sam Alexandre ZORMATI, ce groupe de bandit a colle blanc a voulu profiter de ses positions et de sa relation avec l’ancien premier ministre et du président dechu pour partager tout le butin entre les membres dr la mafia.
Depuis, ils ont refusé de verser à Sam Alexandre ZORMATI sa part tout en accusant l’Etat guinéen du non-paiement et tantôt, il évoquait du retard des instructions venant d’un certain AYMAN.» Pire ! Le blocage du partage du butin a énervé Sam Alexandre ZORMATI qui a du mal à faire recours à ses propres avocats pour disait-il, «informer» ses amis ministres du regime dechu de la Guinée.
Pour rappel, une réunion s’etait déroulée entre trois (03) personnes et un accord avait été signé le 24 juillet 2018 à Dubaï. Outre le paiement de ce qui était dû à créditer dans des différents comptes selon une clé bien définie, il a été envisagé la vente des Centrales à l’Etat ou à tout le moins leur sortie du territoire guinéen.
De la même source, «un des représentants de la nouvelle société devrait recevoir 12% du prix de vente des centrales et aussi quatre millions de dollars pour l’aider à quitter le territoire guinéen et échapper à la chicotte de la Justice guinéenne. »
En tous les cas, le contrat de fourniture d’électricité entre la société qui utilise les centrales de K-Energie et l’Etat guinéen ne souffrait d’aucune ambiguïté en son article 4.
L’Article 4 stipule que le client reconnaît expressément que la centrale électrique ainsi que les installations, fixations et machines nécessaires au fonctionnement de celle-ci, appartiennent à une autre société qui a confié la gestion au Fournisseur.
C’est en cela que les nouvelles autorités guinéennes doivent faire attention pour ne pas être victimes ou proies des pièges de Sam Alexandre Zormati et de ses complices. A noter qu’un mandat d’arrêt court toujours contre M. Zormati qui prétend braver de toutes forces ledit mandat. En tout cas selon un des proches de Sam, nous fait savoir que Le sieur Alexandre serait en route pour Conakry ce samedi 06 novembre 2021 pour dit-on faire sortir les deux turbines restantes du territoire guinéen.
Il faut signaler que la Cour Constitutionnelle de Guinée dans son arrêt numéro AC 37, a confirmé l’arrêt 129 de la cour d’appel de Conakry. C’est dire que M. Zormati serait, une fois en Guinée, sur la route de la Maison correctionnelle de Coronthie.
A suivre….