« Je ne suis pas surpris par la décision de la Présidence de la Transition même si elle ressemble un peu à un jeu de diversion.
Je pense que cette décision était prévisible depuis le début de cette année. Il y avait deux choix dans ce contexte d’extrême fragilité socio-économique sur les conditions de vie et de travail des Guinéens ainsi que les profonds désaccords au sein du gouvernement dissout. L’une est déjà en cours et l’autre est en attente.
D’abord, il était temps pour le Président Doumbouya de dissoudre son gouvernement dont des membres étaient devenus improductifs afin de mettre en place une dynamique gouvernementale qui priorise le retour diligent à l’ordre constitutionnel à travers la mise en place d’un cadre de dialogue fécond entre les acteurs sociopolitiques du pays.
Ensuite, il faut que le Président Doumbouya trouve des solutions urgentes à cette précarité généralisée qui affecte la population guinéenne.
Aujourd’hui, les citoyens lambda ne peuvent plus tenir cette misère nationale caractérisée par la corruption endémique, le blanchiment d’argent, la course effrénée à l’enrichissement illicite et le détournement des deniers publics ».